OCTOBRE
30 décembre 2018
Les feuilles rousses des marronniers
Rougissent et frémissent à l’idée
De quitter
Les bras amoureux de l’été
Les mois d’azur enluminés
D’oublier
D’abandonner sans résistance
De laisser Octobre en souffrance
L’automne a posé sur sa peau,
Frileuse comme unique joyau
Etoilé
Une couronne délicate
Un gracieux diadème écarlate
Et doré
Octobre se livre sans méfiance
Pourtant il sait bien par avance
Que la ronde du temps
Déteint le rouge en blanc
Et qu’il ne sert à rien
De faire demi-tour
De retenir les jours
D’appeler au secours
Alors il guette une nuance
Pour compenser la défaillance
Octobre craint de dévoiler
Devant novembre sa nudité
Imposée
Il recouvre ses hanches d’or
Se pare de rêves d’encore,
Chamarés
Et il maudit sa dépendance
Il a le cœur en dissonance
Car la ronde du temps
Déteint le rouge en blanc
Et il ne sert à rien
De faire demi-tour
De retenir les jours
D’appeler au secours
Et je ressens la ressemblance
D’Octobre et de ma décadence
Car la ronde du temps
Déteint le rouge en blanc
Et il ne sert à rien
De faire demi-tour
De retenir les jours
D’appeler au secours
Et je ressens la ressemblance
Et il ne sert à rien
De faire demi-tour
De retenir les jours
D’appeler au secours
Et je ressens la ressemblance
D’Octobre et de ma décadence L
Etoilé
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